1 Septembre 2009
Avez-vous déjà constaté que pour quelques tournois, vous débutez très bien, alors que ce n’est pas du tout le cas pour d’autres ? Comment faire pour arranger ça ?
Prenons l’exemple d’un athlète juste avant qu’il/elle court la finale du 100m aux Jeux Olympiques. Que font-ils ? Vont-ils boire une bière au bar ou bien discuter avec leurs amis ? Généralement non. Ils font de leur mieux pour se préserver de toutes distractions extérieures. Ils peuvent s’assoir la tête entre les mains, ou bien rester debout la tête baissée.
À quoi pensent-ils ? À gagner. À la médaille d’or autour du coup.
Comment arrivent-ils à atteindre la concentration dont tout le monde parle ? Ils se remémorent probablement les courses qu’ils ont gagnées. Ils se gonflent à bloc avec leurs précédentes victoires.
Appliquons cela au poker.
Tout d’abord, pensez à toutes les mains que vous avez mal jouées (cela prendra plus de temps pour certains). Pensez aux mains qui vous ont sorties d’un tournoi au moment crucial. La fois où vous avez joué A-Q (ou même ce petit A-J) contre la relance préflop d’un bon joueur; obtenu l’As sur le flop pour ensuite décimer tous vos jetons. La fois où avez suivi une relance avec tous vos jetons avec pocket-7 ou la fois où vous avez relancé en début de parole avec une pocket-9, dont vous êtes tombé amoureux et avez refusé de passer après une autre relance à votre gauche.
Mike Caro a dit une fois que lorsque vous rejoignez une partie de poker vous devez vous dire : « Je suis un grand joueur de poker ; une puissante force gagnante m’entoure.» Je crois que c’est une technique qui vaut la peine d’être essayée.
Lors du Great British Poker Tour Grand Final à Bristol en décembre 2007, je me suis retrouvé contre de très bons joueurs à la table finale de ce tournoi télévisé. Roland de Wolfe et Barry Boatman étaient présents, tout comme Niel Channing et « Bambos » Xanthos. Cela faisait longtemps que je n’avais pas gagné une Event, et je voulais revivre cette sensation.
J’ai essayé de me rappeler mes meilleures victoires, et c’est l’Irish Open qui m’est venu à l’esprit. Je me suis donc retrouver encore une fois à Dublin, en plein possession de mes moyens, avec une confiance retrouvée pour utiliser toutes mes forces à leur avantage. Vous avez ce qui est drôle : Lorsque vous êtes dans cet état, vous vous sentez vraiment chanceux. C’est ce que les joueurs appellent: Créer sa propre chance !